ARCHIVES EDITO DECEMBRE 2024
JEUDI 26 DECEMBRE 2024
« VOICI QUE JE CONTEMPLE LES CIEUX OUVERTS » !
Bonjour à tous ! En effet, Aujourd’hui est un jour nouveau car la Lumière est entrée dans le monde ! Mais le monde ne l’a pas reconnue ! Seuls ceux qui avaient ouvert leur cœur ont pu l’accueillir, mais les autres, éblouis par une trop grande clarté ont été aveuglés, ainsi qu’il est écrit dans les Actes des Apôtres, que nous lisons ce matin !
En ces jours-là, Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider.
C’est encore ce qu’avait annoncé Jésus comme nous le rappelle l’Évangile de Matthieu ! En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ! Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous et celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
En effet, contrairement à ce que les hommes attendaient de lui, Jésus n’est pas venu apporter la Paix sur la terre, comme il le dit lui-même : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison ! » Ceci peut paraître surprenant pour ceux dont le cœur n’a pas été saisi par la Lumière du Christ et qui, regardant le monde d’une manière simplement humaine, ne voient pas plus loin que l’horizon ! Ainsi que nous le dit saint Paul : « Quand nous avons été saisis par l’Amour du Christ, désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine ! » En effet, si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle dont le regard du cœur, à la manière de Dieu, peut voir, au-delà des apparences, un monde nouveau !
À LA MANIÈRE DE DIEU !
Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine
En se demandant : « Pourquoi ? »
Mais à la manière de Dieu
En disant : « Parce que ! »
C’est la raison pour laquelle, il est si difficile de se faire comprendre lorsque nous ne parlons pas le même langage, selon que nous ne sommes pas dans le même monde ! Seul le regard du cœur peut nous conduire du monde ancien au monde nouveau ! C’est pourquoi, à l’exemple d’Étienne, lorsque nous sommes remplis de la grâce et de la puissance de Dieu, Jésus nous envoie comme des brebis au milieu des loups pour accomplir parmi le peuple, des prodiges et des signes éclatants, sans nous soucier de ce que nous dirons car ce n’est pas nous qui parlerons, mais l’Esprit de notre Père qui est en nous ! Et si comme Étienne, nous persévérons jusqu’à la fin en criant au moment de s’endormir dans la mort : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! » alors, nous serons sauvés !
COMME L’OR AU CREUSET !
Je bénis les paroles blessantes, qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus,
Et ceux qui les prononcent. Car ces humiliations en affinant mon cœur,
comme l’or au creuset changent mon cœur de pierre
en un cœur doux et humble comme celui de Jésus !
LA JOIE DE L’ÉVANGILE !
Peu importe que je sois incomprise et subisse des critiques injustes, qui invitent aux renoncements, Et sont cause d’humiliations, si je reste fidèle au message d’Amour de l’Évangile !
Françoise
MERCREDI 25 DECEMBRE 2024
AUJOURD’HUI DANS NOTRE MONDE L’AMOUR EST NÉ !
Naissance Oblative de l’Espérance Libératrice
La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse Espérance ! (St Paul)
C’est NOËL C’est l’AMOUR
Noël ! C'est un enfant qui naît dans une étable
Où Marie et Joseph entourés de bergers
L'adorent à genoux.
Tandis que dans le ciel d'illustres Messagers
Pour rendre la Nouvelle à tous inoubliable
Annoncent la naissance alentour et partout !
Noël ! C'est un regard qui s'ouvre sur les autresNoël !
C'est l'amitié croisée sur le chemin
Noël ! C'est aujourd'hui
Un pas vers l'oublié ou bien c'est une main
Qui se tend gentiment pour en chercher une autre
Essayant de guider l'aveugle dans sa nuit.
Noël ! C'est tous les pas qui vont à la rencontre
De ceux dont le chagrin a creusé le visage
Et labouré le cœur !
Noël ! C'est un cadeau, c'est le temps du partage
C'est le don de chacun... Noël !
C'est une montre
Où la petite aiguille avance sur bonheur !
Où dans tous nos villages, et pour toute la terre
En les yeux des enfants brillera la lumière !
Noël ! C'est le souhait qu'au sein de nos maisons
Autour de nos rencontres et par nos mains ouvertes
La paix ruisselle enfin sur la campagne verteArrachant tour à tour
Les germes de rancune et murs de toute haine
Libérant tous les cœurs essuyant toute peine !
Alors s'allumera dans notre nouveau ciel
L'étoile de Noël !
Noël ! C'est un enfant qui naît dans une étable
Entouré de bergers !
Pour rendre la nouvelle à tous inoubliable
Acceptons aujourd'hui d'être des Messagers
A travers notre amour
C'est Noël ! C'est l'Amour !
Mamita Noël 1992
MARDI 24 DECEMBRE 2024
« CHOISIR DIEU ET NON LES ŒUVRES DE DIEU » !
Dans le Livre de Samuel, il est écrit : Le roi David habitait enfin dans sa maison. Le Seigneur lui avait accordé la tranquillité en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient. Le roi dit alors au prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! » Nathan répondit au roi : « Tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi. » Mais, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée à Nathan : « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ? C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison.
Ainsi, lorsque David, délivré de tous ses ennemis, habita dans sa maison, et qu’il réalisa que Dieu qui l’avait sauvé, habitait sous un abri de toile, il décida de lui construire un Temple pour le remercier, croyant lui faire plaisir ! C’est une réaction tout à fait humaine de vouloir faire plaisir à Dieu, comme nous le ferions pour un ami ! C’est oublier qu’il est l’Au-delà de Tout, sans qui nous ne serions ! Et que pourrions-nous lui offrir qui ne lui appartienne déjà ?
J’ai entendu dernièrement une amie, dire qu’il ne fallait pas la tenter en lui présentant une boîte de gâteaux le vendredi, car elle ne peut résister à ce qu’elle considère comme un péché de gourmandise, alors pour faire plaisir à Dieu, elle préfère s’abstenir ce jour-là ! Mais accepter le gâteau qu’on lui offre le vendredi pour partager ensemble notre dose de
Charité Amour Foi et Espérance,
Est-il plus un péché que les gâteaux qu’elle mange seule, les autres jours ? Il est en effet important de reconnaître son péché comme nous l’enseigne le Psaume 50 : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé ».
Ainsi ce n’est pas à nous de faire quelque chose pour faire plaisir à Dieu, car ce qui plaît à Dieu c’est de faire sa Volonté en laissant sa main nous conduire et sa droite nous saisir pour faire de nous ce qu’Il veut et non ce que nous espérons !
Toute ma vie j’ai essayé de trouver ma place en découvrant ce que le Seigneur attendait de moi ! Il m’a semblé avoir toujours été là où il y avait besoin mais lorsque je pensais qu’Il m’attendait quelque part, je me sentais toujours rejetée ! Et lorsqu’il y a quelques années, Il m’a révélé ce projet de faire de notre paroisse une OASIS pour, Oser Accueillir Inviter et Servir celui ou celle qui viendrait se rafraîchir à la source d’eau vive, cette eau vivifiante aux gouttes d’Espérance, j’ai pensé que c’était mon rôle de faire jaillir cette source au milieu du désert ! Mais de nouveau lorsque j’ai soumis ce projet, je me suis heurtée à l’incompréhension totale et au rejet de ce qui me semblait être la Volonté de Dieu !
Cependant quelques mois plus tard, j’ai reconnu celui que le Seigneur avait envoyé pour être le maître d’œuvre de ce projet. Et quand celui-ci a envoyé ses serviteurs pour recruter ses ouvriers, je me suis mise en avant, pensant être la plus qualifiée pour cette entreprise dont j’avais reçu les plans, et à chaque heure d’embauche, je me suis vue récusée, ne comprenant pas pourquoi le Seigneur m’avait mise à l’écart, jusqu’au jour où j’entendis sa voix disant : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour moi ? Je répondis : Me voici, envoie-moi, pour marcher avec Toi sur un Chemin de Croix » ! Il dit alors : « Laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères » Et Il m’a envoyé au milieu d’un terrain vague dont je ne connais pas les limites en disant : « Va semer la Parole, sans rien ajouter ni retrancher à celle que je t’enverrai chaque jour et sans t’inquiéter de savoir où va tomber la semence ! Sème seulement, je m’occupe du reste ! L’ouvrier qui sème n’a pas à connaître le résultat de la moisson !
Ce terrain vague, c’est ce site sur lequel je sème chaque jour la Parole de l’Évangile, selon la Volonté de Dieu, sans rien ajouter ni retrancher à cette Parole intemporelle qui m’est révélée chaque matin ! Ainsi ce que le Seigneur attend de moi, c’est de semer, sans connaître la nature du sol où va tomber la semence et, le moment venu Il appellera les ouvriers pour la moisson !
INDIFFÉRENCE SPIRITUELLE ! (Choisir Dieu et non les œuvres de Dieu)"
Lorsque l’Esprit Saint souffle à notre esprit créatif de belles et grandes idées, il nous faut discerner avec « HUMILITÉ » celles que nous pouvons réaliser nous-mêmes et celles qu’il convient de confier à des personnes compétentes qui pourront se les approprier et sauront les mettre en œuvre le moment venu !"
Françoise
LUNDI 23 DECEMBRE 2024
« QU’EST-CE QUE LA FOI SANS LA CRAINTE DE DIEU » !
Dans l’antienne qui précède le psaume 134, il est écrit : « Quand viendra le Fils de l’homme, trouvera-t-il encore la Foi sur la terre ? » Cette question de Jésus nous amène à considérer ce qu’est vraiment la Foi ! Pour un grand nombre de croyants, c’est le fait de croire en l’existence d’un Dieu, créateur du Ciel et de la terre et en son Fils unique Jésus-Christ, né de la Vierge Marie qui a souffert, est mort et ressuscité pour nos péchés ! Il me semble cependant qu’il ne suffit pas de croire en un Dieu bon et miséricordieux pour entrer dans le Royaume des Cieux, il est aussi nécessaire de croire en sa Parole, car il est Lui-même la Parole ! Tout ce qu’il dit, il le fait ! Il lui a suffi de dire : « Que la lumière soit pour que la lumière fut ! »
Malheureusement parmi ceux qui croient en Lui, beaucoup, refusent d’écouter ses commandements et de les mettre en pratique à l’instar des enfants qui, connaissant l’amour et la bonté de leur mère, lui désobéissent en sachant qu’elle ne mettra pas ses menaces à exécution, contrairement à leur père qu’ils craignent en raison de sa justice et de sa vérité ! C’est ignorer que si Dieu est Amour, il est aussi juste et vrai dans ce qu’Il dit et qu’Il met ses menaces à exécution ! Ainsi notre Foi n’est complète que si elle s’accompagne de la crainte de Dieu qui est un don de l’Esprit !
En effet, pour que règne la Paix, il faut que l’Amour qui descend du Ciel fasse germer la Vérité de la terre, ainsi quand Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent ! C’est pourquoi le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous ! C’est ce qu’avaient annoncé les Prophètes par qui Dieu a parlé, comme il est écrit dans le Livre du prophète Malachie : « Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi. Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils, et le cœur des fils vers leurs pères, pour que je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !
Ce messager annoncé par le Seigneur Dieu pour préparer le chemin devant lui, n’est autre que Jean Baptiste dont saint Luc annonce la naissance dans l’Évangile d’aujourd’hui ! C’est lui le prophète Élie cette voix qui criera à travers le désert pour préparer le peuple de Dieu à accueillir sa Parole, le Verbe fait chair ! Il fallait en effet, une voix forte pour ramener le cœur des pères vers leurs fils, et le cœur des fils vers leurs pères, par un baptême de conversion, avant que le jour du Seigneur, jour grand et redoutable ne vienne frapper d’anathème le pays !
LES DONS DE L’ESPRIT
Comme chaque enfant de Dieu, le jour de mon Baptême, j’ai reçu la semence des dons de l’Esprit Saint. Les sacrements du Pardon, de l’Eucharistie et de ma Confirmation que j’ai reçus à 7 et 9 ans, associés à l’amour de mes parents, ont développé les dons de Crainte de Dieu et de Piété filiale qui m’ont donné cette Joie de l’Evangile que je ne cesse de partager autour de moi !
LE PROPHÈTE !
Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle !
Françoise
DIMANCHE 22 DECEMBRE 2024
« ME VOICI JÉSUS, JE VIENS FAIRE TA VOLONTÉ » !
La deuxième lecture que nous propose la liturgie pour ce quatrième dimanche de l’Avent, est la lettre aux Hébreux dans laquelle il est écrit : Frères, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté ! Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
En effet, le premier état de choses était dans l’ancien testament, la Loi de Moïse qui recommandait les sacrifices d’animaux sans défaut pour le pardon des péchés. Cependant ces sacrifices n’offraient pas un pardon définitif et devaient être répétés chaque année pour une purification rituelle ! C’était en quelque sorte une anticipation du second état, où par l’offrande que Jésus a faite de son corps, en obéissance à son Père, a obtenu le pardon des péchés une fois pour toutes ! c’est grâce à cette Volonté que ceux qui par le baptême ont reçu l’Esprit Saint, sont sanctifiés !
Ainsi comme nous le dit saint Paul, Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi quand, debout devant la Croix de Jésus, je pense à l’ingratitude des hommes qui, devant la gratuité de ce pardon accordé à tous, refusent de faire la Volonté de Dieu pour participer à la rédemption de l’humanité, mon âme est triste à en mourir, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! Comme je voudrais qu’ils comprennent que notre âme ne peut trouver sa joie que dans la profondeur de la Croix ! J’en fais moi-même l’expérience chaque jour, lorsqu’en m’abandonnant à la Volonté de Dieu, le laissant faire de moi ce qu’il veut, je reçois les grâces concomitantes qui me donnent la force de supporter les épreuves !
Ainsi, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi et je prie
Que le grain de sel que Jésus fait de moi redonne à ce monde où règne
Neutralité Oubli Eloignement Lamentations
La saveur et le goût de vivre dans ce miracle de
Nativité Oblation Espérance Louanges
GRÂCE CONCOMITANTE !
Une grâce concomitante est une grâce divine que l’on reçoit à l’instant même Où l’on pose un acte de Foi, pour le rendre méritoire ! Ainsi, pour être heureux, il suffit de le vouloir et de chanter « Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toute chose rendons grâce à Dieu ! Alors nous recevons la grâce concomitante de la joie indélébile de l’Évangile Qui grandit quand on la partage !
SAINTETÉ
Ce ne sont pas les grands exploits qui font les grands saints, Mais les petits gestes insignifiants de chaque jour, accomplis avec amour Qui conduisent à la sainteté des gens ordinaires !
SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !
"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons
Et quels que soient nos talents, Nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu
Et qu'un violon sans son musicien reste muet !"
Françoise
SAMEDI 21 DECEMBRE 2024
« VIENS, QUE JE VOIE TON VISAGE ! QUE J’ENTENDE TA VOIX ! »
Aujourd’hui, l’Évangile de saint Luc, nous rapporte que Marie, après avoir conçu un Fils par la Puissance du Très-Haut qui l’a prise sous son ombre, rendit visite à sa cousine Élisabeth, elle aussi enceinte par la grâce que Dieu a accordée dans sa vieillesse, à ce couple âgé et stérile qui était l’un et l’autre, justes devant Dieu ! Lorsqu’elle entra dans la maison de Zacharie, en entendant la salutation de Marie, Élisabeth sentit l’enfant tressaillir en elle ! Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi ! »
Ce n’est pas un hasard si la lecture qui précède cet Évangile est le Cantique des Cantiques qui a pour moi une résonnance particulière ! C’est en effet, le texte qu’ont choisi de chanter nos enfants lors de la célébration de nos 50 ans de mariage dans l’église de Ploubalay, 16 mois avant le départ de Jacky vers le Père ! Les paroles de ce Cantique sont un véritable hymne à l’Amour qui évoque la rencontre de deux âmes qui, reconnaissant en l’autre la présence bien-aimée de Jésus, tressaillent de Joie ! Ce qui fut le cas de Jean qui, dans le sein de sa mère, tressaillit de Joie en reconnaissant dans le sein de Marie, la présence du Fils de Dieu !
C’est cette présence que j’ai ressentie inconsciemment, juste par le regard de Jacky lors de notre première rencontre ce 13 février 1969, et qui nous a unis par un amour qui a duré plus de 50 ans ! Il me semble dans notre cas, qu’il s’agit d’un amour extraordinaire par la rapidité et la puissance avec laquelle il est arrivé de manière imprévisible, à l’instar d’une naissance qui marque le début d’une vie, comme ce fut le cas aussi extraordinaire de sa mort foudroyante qui l’a emporté de manière soudaine au début d’une nouvelle vie qui ne finit pas !
J’ai bien conscience que cet Amour qui unit deux âmes, n’est possible que par la sensibilité de leur cœur qui tressaille de Joie, en reconnaissant l’un et l’autre, dans le sourire silencieux de leur regard, la présence de Jésus ! Le Seigneur m’a donné la grâce, comme dans le Cantique des Cantiques, de voir mon bien-aimé venir vers moi, ce 5 janvier 2022, lorsque dans le sourire silencieux de notre regard, nous avons reconnu l’un et l’autre la présence de Jésus ! Quand, après quelques secondes, nous fûmes réveillés de cette extase, de sa voix douce il me dit : « Tu as pris des couleurs ! » puis, se tournant vers une fenêtre, il ajouta : « Tu penseras à arroser la plante ? » C’était une façon de dire : « Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies. Sur la terre apparaissent les fleurs, Le figuier a formé ses premiers fruits ! Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… que je voie ton visage, que j’entende ta voix ! Ta voix est douce et ton visage, charmant. »
Alors, mon cœur rempli d’Amour, a reconnu Jésus et tressailli de Joie ! Car cet Amour n’est pas celui que l’on fait, mais l’Amour inconditionnel et oblatif que l’on reçoit en donnant sa vie pour celui qu’on aime ! Depuis ce jour, Jésus est entré dans nos cœurs, afin que, unis au sien, ils ne fassent plus qu’« UN » quelle que soit la distance qui les sépare !
AMITIÉ SPIRITUELLE !
Quel que soit le lieu où ils se trouventLa distance qui sépare deux cœurs qui s’aiment d’un pur amour se mesureA la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeurDe l’amour du Christ qui les relie pour ne faire qu’un avec LuiA l’instar des deux versants d’une montagne !
EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU !
Rien n’est plus dicible que le silence d’un regard pour exprimer l’Amour que l’on ressentLorsque dans notre monde, les gestes et les mots nous semblent indécents !
Françoise
VENDREDI 20 DECEMBRE 2024
« FAIS DE MOI CE QU’IL TE PLAIRA » !
Hier dans l’Évangile de Luc, nous avons appris l’annonce que l’ange Gabriel avait faite à Zacharie que sa femme, Élisabeth, âgée et stérile allait concevoir un fils, rempli de l’Esprit Saint dès le ventre de sa mère et qui marchera devant en présence du Seigneur avec l’esprit et la puissance du prophète Élie ! Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises dans l’ancien testament cette nouvelle d’une conception concernait toujours des couples âgés et stériles qui étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu mais qui bien qu’avancés en âge n’avaient pas eu d’enfant !
Aujourd’hui, l’Évangile nous annonce qu’au sixième mois d’Élisabeth, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Bien que bouleversée, Marie qui connaissait la prophétie d’Isaïe annonçant : « Écoutez, maison de David ! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). » sans savoir comment cela se ferait, crut en la Parole de Dieu quand l’ange lui annonça que sa cousine Élisabeth, âgée et stérile avait conçu un fils, car rien n’est impossible à Dieu, comprit qu’il l’avait choisie dès sa jeunesse, en l’appelant par son nom ! Ainsi, il a suffi du « Oui » de Marie pour que par cet acte de Foi et d’abandon, la Puissance du Très-Haut la couvre de son ombre et qu’elle devienne la Mère du Fils de Dieu !
La naissance de Jean le Baptiste, né d’une femme âgée, marque la fin d’un monde ancien et celle de Jésus né, d’une jeune femme vierge, marque le début du monde nouveau dans lequel le règne de Dieu est déjà là ! En effet, si Dieu a parlé par les prophètes, ce temps est révolu depuis que le Verbe s’est fait chair car la Parole est entrée dans le monde ! C‘est ce qu’est venu annoncer Jean, dernier prophète de l’ancien testament en disant : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. »
C‘est ainsi que par le baptême dans l’Esprit, le Seigneur appelle par leur nom ceux qu’il envoie, chacun dans la mesure de la mission que Dieu lui a confiée pour annoncer que le Royaume des Cieux est proche ! Et selon la grâce que Dieu nous a accordée, nous avons reçu des dons qui sont différents. Ainsi, ne prenons pas pour modèle le monde présent, mais transformons-nous en renouvelant notre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu ! N’ayons pas de prétentions déraisonnables, mais pensons à être raisonnables, chacun dans la mesure des dons reçus !
C’est pourquoi nous devons, à l’instar de Jean, préparer les chemins du Seigneur en criant à travers le désert de l’indifférence : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ! Soyez sans crainte ni frayeur, car Il vient Celui qui doit venir ! Lui, il faut qu’il grandisse et que je diminue afin que le Seigneur votre Dieu soit avec vous, partout où vous irez ! »
C’est en effet, en acceptant en toute humilité, que le Seigneur fasse de nous ce qu’il veut et non ce que nous espérons, que, en mourant pour le Christ, avec Jean, nous renaîtrons avec Lui par Marie !
EXULTATION !
« Comme Toi, Marie,
Je suis comblée de Grâces !
Comme Toi, j’ai dit « Oui » !
Avec Toi, Ô Marie,Le Seigneur fait pour moi des Merveilles
Et mon cœur exulte de joie !
Françoise
JEUDI 19 DECEMBRE 2024
« TU M’AS APPELÉE PAR MON NOM » !Aujourd’hui, dans la première lecture du Livre des Juges, il est écrit que L’ange du Seigneur apparut à une femme qui était stérile et n’avait pas eu d’enfant. Il lui dit : « Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter un fils. Désormais, fais bien attention : ne bois ni vin ni boisson forte, et ne mange aucun aliment impur, car tu vas concevoir et enfanter un fils. Le rasoir ne passera pas sur sa tête, car il sera voué à Dieu dès le sein de sa mère. C’est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. » La femme enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l’Esprit du Seigneur commença à s’emparer de lui.
Ce n’est pas par hasard que la liturgie nous propose cette lecture avant l’Évangile de Luc qui annonce qu’au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, il avait un prêtre nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. Alors que Zacharie assurait le service du culte devant Dieu, dans le sanctuaire du Seigneur, l’ange du Seigneur lui apparut. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie ! Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant.
Ces deux textes écrits à des périodes différentes de l’histoire, et bien que situés à des siècles de distance présentent des similitudes ! Le premier tiré de l’ancien testament, rapporte l’annonce faite par l’ange du Seigneur, à une femme stérile, qu’elle enfanterait un fils qui sera voué à Dieu dès le sein de sa mère et qu’elle lui donnerait le nom de Samson ! Le deuxième tiré de l’Évangile de Luc, rapporte l’annonce faite à Zacharie, que sa femme, Élisabeth, qui bien que, âgée et stérile, allait concevoir un enfant qui sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère et auquel il donnera le nom de Jean, en précisant : Il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie ! Cet enfant annoncé n’est autre que Jean le Baptiste, celui qui criait dans le désert : « Préparez les chemins du Seigneur, car Il vient le Sauveur ! » Ces annonces faites par l’ange du Seigneur pour annoncer à une femme âgée et stérile qu’elle allait concevoir un fils qui sera voué à Dieu dès le sein de sa mère, ne sont pas rares dans l’ancien testament, comme ce fut le cas pour Abraham et également à Anne, la mère de Samuel !
Ces exemples nous montrent que, seule la Volonté de Dieu suffit à susciter, le moment venu, celui ou celle qu’il a choisi dès le sein de sa mère pour accomplir son projet ! Et si dans les temps anciens, l’annonce concernait la naissance d’un fils à qui il réservait la mission de rassembler et de guider son peuple, dans l’attente de Celui qui viendrait les sauver, Il lui fallait, le moment venu, choisir le sein dans lequel serait conçu, sans péché, celle qui deviendrait la Mère de son Fils ! Et c’est Anne et Joachim qu’il a choisi pour être les parents de Marie qui, un jour devrait recevoir la visite de l’ange Gabriel pour lui annoncer qu’elle serait la Mère du Sauveur, quelques mois après l’annonce de la naissance de Jean, faite à Élisabeth !
Cette annonce de la naissance de Jean marque la fin de l’ancien testament alors que la naissance de Jésus marque le début du nouveau ! En effet, Dieu n’a plus besoin de prophètes et de messagers pour transmettre sa Parole puisque cette Parole s’est fait chair dans le sein de la Vierge Marie et c’est cette Parole de Dieu qui nous est transmise par les Apôtres à travers l’Évangile qui constitue la feuille de route indispensable pour nous conduire chaque jour sur le Chemin, la Vérité et la Vie !
C’est ainsi que Dieu appelle par son nom, dès le sein de sa mère, chacun de nous, pour que par le baptême, l’Esprit qui viendra sur nous, nous aide à accomplir ce que le Seigneur attend de nous ! Car ce n’est pas à nous de décider ce que nous voulons faire, c’est Dieu qui nous a choisis et établis pour que nous allions et vivions de sa vie !
« FORCE MÉRITOIRE » !
« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, Mais en raison de nos fragilités, afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !
Françoise
MERCREDI 18 DECEMBRE 2024
« DIEU M’A FAÇONNÉE AU SOUFFLE DE L’ESPRIT » !
Dans le Livre du Prophète Jérémie, il est écrit : Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je susciterai pour David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice. En ces jours-là, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité. C’est pourquoi, voici venir des jours où pour prêter serment, on dira : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du nord les gens de la maison d’Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait chassés. » Car ils demeureront sur leur sol. Et par le psaume 71, nous rendrons grâce à Dieu en disant : Béni sois-tu Seigneur, Dieu d’Israël, qui donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice ! Toi seul fais des merveilles, Béni soit à jamais ton nom glorieux ! Toute la terre soit remplie de ta gloire !
Et ce germe suscité pour David annoncé par Jérémie n’est autre que le rameau qui sortira de la souche de Jessé, père de David, le rejeton qui jaillira de ses racines, annoncé par le Prophète Isaïe ! Ces prophéties sont des messages d’Espérance qui annoncent la venue du Messie, suscité par Dieu dans la lignée de David pour libérer son peuple de l’esclavage du péché, comme il avait suscité Moïse pour le faire sortir d’Égypte en le conduisant vers la terre promise !
L’Évangile de Matthieu nous révèle aujourd’hui comment fut engendré Celui, dont nous célèbrerons dans quelques jours, l’anniversaire de sa nativité, ce Messie tant attendu, Jésus-Christ Fils de Dieu ! Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Voici que l’ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : « Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Ceci nous montre bien que rien ne peut détourner Dieu de son projet, Lui qui est l’Au-delà de Tout et sans qui rien ne serait ! En effet, l’homme tire son nom de l’humus, fondement de la vie, terre de laquelle il a germé, façonné par la Main de Dieu, pour faire de lui son enfant ! « Pour que l’homme soit un fils à son image, Dieu l’a travaillé au souffle de l’Esprit ! Lorsque nous n’avions ni forme ni visage, son Amour nous voyait libres comme Lui ! »
Cependant à l’instar d’un adolescent qui se prenant pour un adulte, refuse de se soumettre à l’autorité de son père, l’homme a refusé de se soumettre à Dieu en voulant agir à sa guise ! En effet, le premier commandement de Dieu c’est « Je suis le Seigneur ton Dieu ! Tu n’auras pas d’autres dieux que moi ! Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » Ainsi, en se croyant à l’égal de Dieu, l’homme n’a pas conscience que sa désobéissance est la cause de l’anarchie qui a plongé le monde dans le chaos ! Tout comme la désobéissance aux consignes de sécurité peuvent être cause d’un accident grave dont nous refusons de reconnaître notre responsabilité ! C’est en effet ce refus de reconnaître la toute puissance de Dieu qui est à l’origine des guerres, des conflits et des catastrophes qui entraînent le monde vers la mort ! C’est pourquoi Dieu a envoyé son Fils pour sauver de la mort ceux qui acceptent de mourir avec Lui pour renaître de l’Esprit qui donne la Vie ! Malheureusement dans notre monde, trop de gens sont encore sourds et aveugles, ils ont des oreilles mais n’entendent pas, ils ont des yeux, mais ne voient pas ! Alors ils se sentent abandonnés, pensant que ce monde est livré à la mort ! C’est à nous qui, par notre baptême sommes renés de l’Esprit de leur faire comprendre que Dieu est déjà vainqueur de la mort ! Le Bien a déjà gagné le combat contre le Mal, cependant à l’instar d’un armistice signé entre deux armées pour mettre fin aux hostilités, cela ne signifie pas pour autant la fin des combats dans lesquels beaucoup trouveront la mort avant que ne règne la Paix !
N'oublions pas que Dieu qui veut qu’une multitude soit sauvée est un Dieu patient pour qui mille ans sont comme un jour et je suis persuadée que, si nous ne savons ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme reviendra sur la terre, ce sera celui où les forces du mal définitivement entraînées dans la mort auront fait place au Royaume de Dieu dans lequel les pauvres de cœur seront heureux, ainsi que ceux qui sont persécutés pour la justice ! C‘est pourquoi, Heureux sommes-nous si l’on nous insulte, si l’on nous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre nous, à cause du Christ ! Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, car notre récompense est grande dans les cieux ! »
Personnellement je suis renée de l’Esprit, par mon baptême le 25 mai 1949, deux jours après ma naissance et depuis Je vis Tout en Dieu « Par Lui, avec Lui et en Lui, ainsi ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi !
Françoise
MARDI 17 DECEMBRE 2024
« NOUS SOMMES NÉS DE DIEU, PAR L’ESPRIT SAINT QUI NOUS A FAIT RENAÎTRE « !
Aujourd’hui dans le Livre de la Genèse, Jacob dévoile à ses fils ce qu’il leur arrivera dans les temps à venir et leur dit : « Rassemblez-vous, écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père. Juda, à toi, tes frères rendront hommage, ta main fera plier la nuque de tes ennemis et les fils de ton père se prosterneront devant toi. Le sceptre royal n’échappera pas à Juda, ni le bâton de commandement, à sa descendance, jusqu’à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront. »
Cette Parole de Jacob est la révélation de la Parole Divine qu’il a lui-même reçu du Seigneur que, le sceptre royal n’échappera pas à Juda et sa descendance sur laquelle il établirait sa dynastie jusqu’à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront. » Ce Roi promis et attendu n’est autre que le Fils unique de Dieu lui-même, Il est Dieu, né de Dieu, vrai Dieu, né du vrai Dieu ! Engendré non pas créé, consubstantiel au Père. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
C’est cette Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham, qui nous est révélée aujourd’hui ans l’Évangile de Matthieu ! C’est ainsi que depuis Abraham, se sont succédé quatorze générations jusqu’à David puis vingt-huit autres générations de David à Joseph, époux de Marie de laquelle fut engendré Jésus ! Ainsi, nous voyons que Jésus, vrai Dieu, puisque consubstantiel au Père, s’est fait vrai homme en prenant chair de la Vierge Marie après que par l’Esprit Saint, la Puissance du Très-Haut l’ait prise sous son ombre pour construire sa demeure en son sein immaculé ! Il fallait en effet, pour sauver les hommes du péché que celui qui était consubstantiel au Père, devienne aussi consubstantiel à sa Mère qui, bien que préservée du péché est de même nature que les hommes ! Car pour nous sauver du péché, il fallait qu’il prenne notre condition humaine pour nous élever avec Lui à la condition divine !
Je ne peux m’empêcher de comparer ce mystère à la parabole d’un homme qui tombe d’un bateau et qui s’enfonce dans l’eau ! Le seul moyen de le sauver, c’est de plonger avec lui pour le remonter à la surface et l’élever avec lui pour le ramener à la vie ! Il fallait donc que le Christ plonge avec nous dans le péché, préservé par sa nature divine pour nous ramener à la Vie en nous élevant avec lui sur la Croix ! C’est ainsi, que, comme le dit l’Évangile, ceux qui, par le baptême ont reçu l’Esprit qui les a fait renaître, ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme, mais qu’ils sont nés de Dieu.
Bien sûr cela suppose pour être sauvés de rester attachés au Christ sur la Croix qui seule peut nous élever à la condition divine, car le salut ne vient pas de nous, il est grâce de Dieu ! Et si le Christ s’est abaissé à notre condition d’hommes pour faire de nous des dieux, nous devons nous aussi nous abaisser vers les plus petits pour les élever avec nous dans le Royaume des Cieux, car nous ne pouvons aller au Ciel sans eux ! C’est pourquoi il nous faut être attentifs et regarder au-delà des apparences pour voir avec notre cœur, ce que nos yeux ne voient pas ! Nous vivons malheureusement dans un monde d’individualisme et d’indifférence où chacun agit selon ses envies sans tenir compte des autres, où chacun veut agir librement en privilégiant son intérêt personnel à celui du Bien Commun !
C’est pourquoi, nous qui sommes les anciens en fonction parmi vous, nous devons suivre les conseils de la première lettre de saint Pierre Apôtre qui nous dit : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. De même, vous les jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et vous tous, les uns envers les autres, prenez l’humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. Que celui qui a des oreilles, entende !
L’HUMILITÉ !
L’humilité n’est pas une question de faiblesse car il faut être fort pour reconnaître sa petitesse !Et nous, les forts, lorsque nous devons porter la fragilité de nos frèresMieux vaut éviter de les serrer très fort dans nos bras au risque de les étoufferMais portons-les plutôt sur nos épaules afin qu’élevé au-dessus de nos têtesLeur regard voit plus loin que le nôtre !
Françoise
LUNDI 16 DECEMBRE 2024
« IL EST TEMPS DE LEVER LES YEUX VERS LE MONDE QUI VIENT » !
Dans le Livre des Nombres il est écrit : En ces jours-là, levant les yeux, le prophète païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. L’esprit de Dieu fut sur lui, et il prononça ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, qui possède la science du Très-Haut. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. Un héros sortira de la descendance de Jacob, sa royauté sera exaltée. Il dominera sur des peuples nombreux. Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois – mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël. »
Comme nous le voyons, c’est à un prophète païen que Dieu révélé son projet ! En effet, le Seigneur choisit qui il veut et cette lecture nous enseigne qu’il suffit de lever les yeux pour que l’Esprit de Dieu se pose sur nous et nous fasse découvrir son visage à travers les merveilles que le Seigneur fait pour nous ! C’est ainsi que Balaam, devant ce que le Puissant lui fit voir, tomba en extase et, voyant combien les tentes de Jacob étaient belles, il s’écria : Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël ! Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d’un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres au bord des eaux ! Alors ses yeux s’ouvrirent et il aperçut de loin, un astre se lever, issu de Jacob, un sceptre se dresser issu d’Israël !
Cette vision était la préfiguration de la naissance de Jésus, ce rejeton sorti de la racine de Jesse lui-même, issu de Jacob, comme cela était annoncé dans les Écritures qu’enseignaient les grands prêtres et les anciens dont il est question aujourd’hui dans l’Évangile de Matthieu ! Ainsi alors que Jésus enseignait dans le Temple, ceux-ci s’approchèrent pour lui demander : « « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Embarrassés par cette question, ils ne savaient que répondre ! En effet, cela signifiait qu’ils n’avaient pas reconnu en Jésus, Celui dont Jean Baptiste avait préparé la venue, en disant : « « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »
Il me semble que c’est ce qu’a voulu dire Jésus en déclarant : « Ce que tu as caché aux Sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! » En effet, ceux qui ont appris par cœur les Écritures pensent tout connaître de Dieu sans avoir besoin d’ouvrir leur cœur en levant les yeux vers le Ciel pour découvrir ses merveilles ! Contrairement à ceux qui ne le trouvant pas dans ce monde, cherchent un chemin de vie en levant les yeux vers un monde nouveau !
SAVOIR ET CONNAISSANCE !
"Le "Savoir" ne laisse pas de place au doute mais la "Connaissance" est le fruit de la Foi On ne sait que ce que l’on a appris, mais on connaît ce que l’on a reçu ! »
LA FOI
« La Foi naît dans l’incertitude mais se perd dans les habitudes !
Elle est le fruit d’une quête incessante du sens de notre existence ! »
Ainsi, en ce temps de l’Avent, comme les bergers de Bethléem,
Il est temps de lever les yeux, vers le monde qui vient.
Il est temps de bâtir la paix, dans ce monde qui meurt.
Il est temps de laisser l’amour libérer notre cœur !
Alors, à notre tour, nous deviendrons lumière,
Celle qui guidera les Mages à la Rencontre
De Celui qui est la vraie Lumière,
Le Fils de Dieu fait homme !
Françoise
DIMANCHE 15 DECEMBRE 2024
« SOYONS TOUJOURS JOYEUX ET PRIONS SANS CESSE » !
En ce troisième dimanche de l’Avent, appelé Gaudete, nous célébrons la fête de la Joie ! Cette joie n’est pas le plaisir éphémère de découvrir les richesses que nous possédons et qui peuvent en quelque temps disparaître ! Mais la Joie d’apprendre la Bonne Nouvelle que ce que nous espérons et qui fait notre raison de vivre est sur le point de se réaliser !
Cette Bonne Nouvelle est la Joie indélébile de l’Évangile qui annonce que le Royaume de Dieu est proche, car Il vient Celui que nous attendons pour nous sauver en nous faisant passer de la mort à la Vie !
C’est cette Joie qui nous est promise dans la première lecture, où le Prophète Sophonie déclare : Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël, Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. C’est encore cette Bonne Nouvelle qu’est venu annoncer Jean en préparant les foules à accueillir Celui par un baptême de conversion en les invitant à changer de vie, ainsi qu’il est écrit dans l’Évangile de Luc : les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ? Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Aujourd’hui nous savons qu’Il est déjà venu le Sauveur sous l’apparence d’un enfant nouveau-né, dont nous nous apprêtons à faire mémoire de sa naissance à Noël, mais nous savons aussi qu’Il est mort et ressuscité pour nos péchés, afin de nous faire entrer avec Lui dans la Vie, le jour où il reviendra nous chercher ! Dans l’attente de ce jour dont nous ne connaissons ni la date ni l’heure, nous devons nous préparer à l’accueillir en agissant comme Jean l’a enseigné à ses disciples et comme Jésus lui-même nous a montré l’exemple pour nous montrer la véritable Joie de demeurer en Dieu en disant : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. »
Cependant comme nous l’a écrit saint Jean de la Croix dans son Cantique Spirituel : "Tous veulent entrer dans les profondeurs de la sagesse, des richesses et des délices de Dieu, mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu : on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit. « Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir à la profondeur de la sagesse et des richesses de Dieu sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières, l’âme y mettant sa joie et ses désirs !"
Ainsi je peux témoigner moi-même que c’est dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par Jésus que mon âme trouve sa Joie comme le montre cette prière de maman intitulée « Prière d’une maman sur le Chemin de la Croix » et qui m’a aidée à m’étendre tout entière sur la croix d’où est jaillie avec Jésus, la résurrection de mon enfant et la mienne !
« C'est tout entier qu'il faut s'étendre sur la croix ! il faut passer par cet abandon, sentir en mon cœur de "Maman" l'impuissance, la désolation, la peur, l'angoisse, comme tu as senti, toi, Seigneur, la douleur, l'arrachement, les clous enfoncés dans ta chair... Mais si je te suis jusqu'au bout, je sais que je lèverai ma croix avec la tienne... et cette croix, dressée, deviendra source de "Lumière et de vie", je sais qu'après tant de souffrances, jaillira avec toi, la résurrection de "mon enfant" et la mienne ! Amen ! »
Et comme le dit saint Paul dans sa lettre aux Philippiens : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce ! »
C’est pourquoi depuis
« Je suis toujours dans la Joie et je prie sans cesse, en toutes choses, je rends grâce à Dieu ! Ainsi que je l’ai chanté à Jacky, la veille de sa mort !
Françoise
SAMEDI 14 DECEMBRE 2024
« MON ÂME MET SA JOIE DANS LES PROFONDEURS DE LA CROIX » !
Nous faisons aujourd’hui mémoire de saint Jean de la Croix, prêtre et docteur de l’Église, ami spirituel de sainte Thérèse d’Avila et je ne peux m’empêcher de partager avec vous ces quelques passages de son Cantique Spirituel dans lequel se trouvent cachés les trésors de la Sagesse et de la Connaissance de Dieu auxquels mon âme aspire !
"Cependant l’âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, elle ne passe pas d’abord et n’entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ; il faut, de plus, qu’elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles, et qu’elle se soit exercée longtemps dans la spiritualité. Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir à la profondeur de la sagesse et des richesses de Dieu sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières, l’âme y mettant sa joie et ses désirs (afin de comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur) ! L’âme qui désire vraiment la sagesse désire aussi vraiment entrer plus avant dans les profondeurs de la Croix qui est le chemin de la vie ; mais peu y entrent. Tous veulent entrer dans les profondeurs de la sagesse, des richesses et des délices de Dieu, mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu : on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit."
Il est vrai, que, depuis toujours, j’ai la sensation de ne pas être de ce monde, tant mes pensées sont en décalage avec celles de ce monde dans lequel je suis et qui semble privilégier le bien-être matériel à la spiritualité qui me fait désirer entrer dans les profondeurs de la Croix ! Comme ce 9 juillet 2022, jour où j’ai répondu à l’appel du Prophète Isaïe en disant : « Jésus, j’ai confiance en Toi ! Me voici, envoie-moi, pour marcher avec Toi sur un chemin de croix ! » Et le soir même ma prière était exaucée lorsque je fus brutalement projetée du haut des marches de l’église, pour atterrir inconsciente sur le parvis, au milieu d’un groupe de paroissiens sidérés ! Et si j’ai pu miraculeusement échapper à la mort ce n’était que pour combler mon désir d’entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu, en acceptant de le laisser faire de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère ! Je dois reconnaître que cela me serait impossible si je ne recevais de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles qui donne à mon âme, la Sagesse de la Croix dans laquelle, elle met sa joie et ses désirs, que peu sont en mesure de comprendre, notamment ceux qui, comme le jeune homme riche de l’Évangile ne sont pas prêts à tout quitter pour suivre Jésus !
Et comme Lui, il m’arrive de subir des humiliations car, ainsi qu’il nous l’a dit dans l’Évangile de Jean : « Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est pourquoi « Je bénis les paroles blessantes, qui font saigner mon cœur comme celui de Jésus, et ceux qui les prononcent. Car ces humiliations en affinant mon cœur, comme l’or au creuset, changent mon cœur de pierre en un cœur doux et humble comme celui de Jésus ! Ainsi chaque jour de ma vie est un miracle que Jésus fait pour moi, c’est pourquoi je rends grâce à celui dont l’amitié spirituelle, en rabotant mon cœur pour le rendre semblable à Celui de Jésus, a fait entrer mon âme dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures où se trouvent la Sagesse et les richesses de Dieu !
AMITIÉ SPIRITUELLE !
Quel que soit le lieu où ils se trouvent
La distance qui sépare deux cœurs qui s’aiment d’un pur amour se mesure
A la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur
De l’amour du Christ qui les relie pour ne faire qu’un avec Lui
A l’instar des deux versants d’une montagne !
Ne vous demandez surtout pas, comme certaines personnes, où vas-tu chercher tout ça ! Tout ce que j’écris ne vient pas de ma chair ni de mon sang mais de l’Esprit Saint qui habite en moi ! Le Seigneur m’a choisie et moi j’ai dit oui quand il m’a demandé : « Laisse-moi faire de toi ce que je veux et non ce que tu espères » ! Et toutes ces grâces que je reçois en abondance, ne croyez pas que ce soit une récompense, Mais une force qui m’est donnée pour supporter les épreuves que j’ai acceptées d’avance ! Et ne croyez pas que ce soit facile Car il m’arrive parfois de redouter une épreuve qui m’apparaît comme un combat spirituel insurmontable ! Cependant, comme Jésus au jardin des oliviers, je lui demande : « S’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi, mais non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux » ! Alors je m’abandonne entre ses mains et je ne crains plus rien !
Françoise
VENDREDI 13 DECEMBRE 2024
« T’INQUIÈTE, JE GÈRE » !
Aujourd’hui dans le Livre d’Isaïe, ainsi parle le Seigneur : « Je suis le Seigneur ton Dieu, je te donne un enseignement utile, je te guide sur le chemin où tu marches. Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice, comme les flots de la mer. Ta postérité serait comme le sable, comme les grains de sable, ta descendance ; son nom ne serait ni retranché ni effacé devant moi. »
Ces paroles que le Seigneur adresse à Israël, comme un père qui donne une leçon à ses enfants, peuvent s’adresser à ce monde d’aujourd’hui dans lequel cette génération se comporte un peu comme des adolescents qui ne prêtent pas attention aux conseils de leurs parents, en disant : « T’inquiète, je gère ! » C‘est vraiment l’expression à la mode, utilisée par les jeunes qui pensant avoir atteint une certaine maturité, revendiquent prématurément leur statut d’adulte en agissant à leur guise ! Cependant lorsque leurs actions engendrent des conséquences dont la responsabilité est trop lourde à assumer, ils se retournent vers leurs parents qui disent : « Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements, si tu m’avais obéi, tu ne serais pas dans cette situation ! »
N'est-ce pas ce qui se passe actuellement dans notre monde, où la plupart des enfants de Dieu pensent ne plus avoir besoin de son aide et refusent de se soumettre à sa Volonté en agissant selon leurs envies sans tenir compte des conséquences ! Car sans Lui nous ne pouvons rien faire ! Il ne faut donc pas s’étonner que, en refusant d’écouter la Parole de Dieu enseignée par les Prophètes, chacun agisse de façon anarchique et incohérente à l’origine des conflits et des guerres ! C’est alors que certains accusent Dieu comme étant responsable de la situation, lui reprochant de nous avoir abandonnés !
C’est en effet le manque de maturité et de sagesse des hommes qui, à l’instar des enfants, veulent jouer dans la cour des grands, pensant être capables d’atteindre un niveau inaccessible, qui est à l’origine de leur comportement puéril ! C’est ainsi que Jésus lui-même compare les foules dans l’Évangile de Matthieu : En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Il est vrai que la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes qui refusent les exigences qu’entraîne l’obéissance à ses commandements ! C’est pourquoi il nous faut sans cesse avoir recours à l’Esprit Saint qui seul peut nous combler de ses dons de conseil et de force qui avec la sagesse, nous rendent capables de regarder le monde à la manière de Dieu pour voir au-delà des apparences !
« Ā toi qui espères le Seigneur, sois fort et prends courage !Sois sans crainte ni frayeur, le Seigneur ton Dieu est avec toi, partout où tu iras !
À LA MANIÈRE DE DIEU !
Lorsque l’on est saisi par l’Amour du Christ,
On ne regarde plus le monde d’une manière simplement humaine
En se demandant : « Pourquoi ? »
Mais à la manière de Dieu
En disant : « Parce que ! »
L’HUMILITÉ !
L’humilité n’est pas une question de faiblesse car il faut être fort pour reconnaître sa petitesse !Et nous, les forts, lorsque nous devons porter la fragilité de nos frèresMieux vaut éviter de les serrer très fort dans nos bras au risque de les étoufferMais portons-les plutôt sur nos épaules afin qu’élevé au-dessus de nos têtesLeur regard voit plus loin que le nôtre !
Françoise
JEUDI 12 DECEMBRE 2024
« ET SI LE PROPHÈTE ÉLIE ÉTAIT CHACUN DE NOUS ? »
Dans le Livre d’Isaïe, le Seigneur Dieu s’adresse à Jacob en disant : « C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis : « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. » Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau, Israël, pauvre mortel. Je viens à ton aide – oracle du Seigneur ! J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain, tout neuf, à double rang de pointes : tu vas briser les montagnes, les broyer ; tu réduiras les collines en menue paille ; tu les vanneras, un souffle les emportera, un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu mettras ta joie dans le Seigneur ; dans le Saint d’Israël, tu trouveras ta louange. Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur !
Cette exhortation du Seigneur à Jacob est un encouragement pour le petit peuple d’Israël qu’il représente, à reconnaître en Lui son créateur et à se remettre entre ses mains, car Lui seul est Dieu, Lui seul est le Seigneur qui ne les abandonnera pas ! En effet, rien n’est impossible à Dieu qui est l’Au-delà de Tout ! Il nous a faits et nous sommes à Lui ! Et comme Jésus nous l’a enseigné, dans l’Évangile d’hier, en disant : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. » Je fais chaque jour l’expérience qu’en le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère, je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’il me dit et j’aime ce que je fais ! Alors je n’ai plus rien à craindre et comme me l’a écrit une amie ce matin, à qui je faisais part d’un de ces petits miracles que je vis presque chaque jour et dont elle a été témoin : « C’est reposant de faire Sa Volonté ! »
Malheureusement beaucoup n’ont pas conscience de cette appartenance à Dieu qu’ils ne voient pas avec leurs yeux et choisissent d’accorder la priorité à leur famille, à leur travail et à leur bien-être personnel en mettant Dieu au second rang pour se donner bonne conscience ! Ce temps de l’Avent n’est-il pas l’occasion de changer de vie et de tourner notre regard vers Celui sans qui nous ne serions et pour qui rien n’est impossible ! N’est-ce pas ce qu’est venu faire Jean-Baptiste en donnant un baptême de conversion pour préparer les cœurs à la venue du Messie ?
Comme nous le voyons dans l’Évangile de Matthieu : En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules :« Amen, je vous le dis, Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui ! Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean. Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » En effet, Jean est venu annoncer que le Royaume des Cieux est proche et Jésus lui-même a dit dans le sermon sur la montagne : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. » Ce qui signifie que le Royaume des Cieux est déjà là ! Cependant le Royaume des Cieux n’est pas le paradis sur terre mais dans le cœur de ceux, qui par leur faim et leur soif de justice deviennent des artisans de Paix et des bâtisseurs d’Amour !
Ainsi je reconnais qu’à l’instar de Jean Baptiste comme ce fut le cas du Prophète Élie, j’ai choisi d’appartenir à Dieu en lui consacrant ma vie afin qu’il fasse de moi un instrument pour que mon attitude soit le reflet du Christ ressuscité ! C‘est pourquoi dans ma relation personnelle avec Dieu, je lui demande chaque jour de donner un cœur attentif à tous ceux qui se tournent vers Lui, afin que leurs yeux voient et que leurs oreilles entendent avec Sagesse et Intelligence ce que le Seigneur attend de chacun pour participer à la construction de son Royaume ! En effet, comme le Prophète Élie, je ne suis qu’une femme ordinaire qui accueille de façon extraordinaire les grâces que je reçois ! Et si comme l’était Jean-Baptiste, le Prophète Élie qui doit venir était chacun de nous ?
PAROLE D’ÉVANGILE !
Si j’ai bien conscience d’avoir été choisie comme un signe vivant pour aider les autres à lire le présent sous l’Action de l’Esprit Saint à partir de la Parole de Dieu, rien ne m’a été révélé de plus que cette Parole de Dieu annoncée dans les Évangiles par les Apôtres eux-mêmes ! Proclamer l’Évangile, c’est déclarer publiquement que le Règne de Dieu est proche pour permettre à chacun de choisir, librement et sans contrainte, de prendre part ou non à l’héritage du Royaume ! Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile, car si, par ma faute, certains se voient privés de cette liberté de choisir, parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de cette Bonne Nouvelle, je me verrais moi aussi, privée de cet héritage qu’est la Vie Éternelle ! Françoise
MERCREDI 11 DECEMBRE 2024
« JÉSUS DOUX ET HUMBLE DE CŒUR,
RENDS MON CŒUR SEMBLABLE AU TIEN » !
Aujourd’hui le Livre d’Isaïe nous invite de la part du Seigneur à lever les yeux vers les étoiles pour reconnaître à travers elles, combien grande est la force, telle est la puissance de Celui qui déploie toute l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. C‘est lui le Seigneur, le Dieu éternel qui crée jusqu’aux extrémités de la terre, il ne se fatigue pas, ne se lasse pas. Son intelligence est insondable. Il rend des forces à l’homme fatigué, il augmente la vigueur de celui qui est faible. Ainsi ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles !
C’est cette invitation à nous tourner vers Celui sans qui nous ne serions que, dans l’Évangile de Matthieu, Jésus rappelle aujourd’hui, à ceux qui découragés par le poids de la vie, ont perdu l’Espérance en disant : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Comme j’aimerais à mon tour, vous inviter à faire cette prière, comme je le fais moi-même depuis ce vendredi saint 2019, pour répondre à l’invitation que j’ai reçue de réciter chaque jour ces paroles : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien ! » C’est ce que je demande chaque jour à Marie, afin que vous trouviez le repos pour votre âme ! En effet, cette promesse que Dieu a faite de rendre des forces à l’homme fatigué, son Fils Jésus est venu l’accomplir en nous proposant de prendre son joug pour nous atteler à Lui !
Et comme le dit saint Augustin ce que Dieu a promis aux hommes c’est la divinité, aux mortels l'immortalité, aux pécheurs la justification, aux humiliés la glorification, en faisant de nous ses enfants ! Aussi pour que les hommes croient ce qu’annonçaient les prophètes et qui paraît incroyable à leurs yeux, il a établi un médiateur de leur Foi en leur donnant son Fils unique ! Cependant c’est trop peu qu’il montre le Chemin, il a fait de lui le Chemin par lequel nous allons sous sa direction, le Chemin que nous devons suivre ! C’est pourquoi il s’est fait semblable à nous pour que devenant homme, destiné à mourir, par sa Résurrection il ressuscite avec Lui ceux qui acceptent de suivre ses exigences en mourant avec Lui !
C’est ainsi que peu à peu, mon cœur devient semblable à celui de Jésus, alors depuis que je le laisse faire de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère, je ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’il me dit, et j’aime ce que je fais ! C’est pourquoi je fais cette prière d’être, pour chacun de vous, comme ce qu’il est pour moi : une simple présence qui apporte la Joie et sème l’Espérance !
ÊTRE LÀ !
Seigneur, je voudrais être là !
Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !
Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà
De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !
J’aimerais déposer au cœur de la détresse
La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse
Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur
Pour assécher les larmes de celui qui pleure !
Seigneur, je voudrais être celle qui caresse
Pour apporter la Joie et semer l’Espérance
A une âme brisée qui a perdu confiance
En ce Dieu plein d’Amour et rempli de tendresse !
Seigneur, je voudrais être là !
Habiter le silence, là où il y a besoin !
Françoise
MARDI 10 DECEMBRE 2024
« LE TEMPS D’ATTENTE ACTIVE DE L’AVENT » !
En ce temps de l’Avent le Livre d’Isaïe nous apporte des paroles de consolation de la part du Seigneur qui annonce la venue du Sauveur en disant : « Parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. » C‘est donc une Bonne Nouvelle que proclame cette voix qui crie dans le désert : « « Préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. »
L’annonce de cet avènement fait du temps de l’Avent un temps d’attente active comparable à celle d’une prochaine naissance que nous attendons joyeusement en nous préparant à l’accueillir dans une chambre débarrassée de tout ce qui peut constituer une entrave à son épanouissement ! C’est ainsi que Jean Baptiste préparait la venue du Messie en proposant un baptême de conversion pour débarrasser les cœurs de tout ce qui peut constituer un obstacle à la venue du Sauveur, afin que, le moment venu, il diminue pour laisser la place à Celui qui doit venir !
C’est cet évènement dont nous faisons mémoire chaque année en cette période de l’Avent qui nous prépare à célébrer l’anniversaire de cette naissance qui a eu lieu, il y a un peu plus de deux mille ans, le jour de Noël ! Ce jour-là, personne n’était averti de cette naissance et il n’y avait pas de chambre préparée pour accueillir l’enfant et ses parents qui ont trouvé refuge dans une étable, avec pour seule compagnie, de simples bergers attirés par l’étoile qui a guidé leurs pas vers le Fils de Dieu qui venait de naître !
Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous connaissons la suite et nous savons que le Christ est mort et ressuscité pour nos péchés ! Par notre baptême dans l’Esprit, nous sommes ressuscités avec Lui ! C’est cette Bonne Nouvelle que nous devons annoncer à ceux qui ne le connaissent pas encore en nous préparant à accueillir sa venue à Noël ! C’est ce à quoi nous invite ce temps de l’Avent en débarrassant nos cœurs de nos vieilles habitudes tournées vers les réalités de la terre en tournant les yeux vers le Seigneur pour voir les réalités d’en-haut !
HABITUDE DES HABITUDES !
« Il est bon de prendre des habitudes pour ordonner sa vie et lui donner du sens, Mais il est essentiel d’en changer lorsque celles-ci deviennent une habitude dont on a oublié le sens ! »
CONVERSION
« Chaque pas de notre vie, jusqu’à celui de notre mort, doit être un pas de conversion, Car il n’est point de conversion définitive, avant l’éternité ! »
Ainsi, il nous faut préparer à cet évènement comme nous le faisons pour l’anniversaire surprise de l’un de nos proches ! En effet, il faut faire part de cette fête suffisamment à l’avance en indiquant la date et le lieu pour donner à chaque invité le temps de se rende disponible et de préparer le présent qu’il a choisi d’offrir secrètement à celui qu’il veut honorer !
Cependant lorsqu’il s’agit de l’anniversaire d’un père dont le plus jeune des fils a disparu depuis des années, quel cadeau pourrait lui faire plus plaisir que de retrouver cet enfant perdu ? Alors l’aîné dira à ses frères et sœurs : « Je pars à la recherche de notre frère qui s’est égaré afin qu’il retrouve la maison de son père pour fêter avec nous ce jour mémorable ! » Alors ce père, comme dans l’Évangile de Matthieu, en le voyant, se réjouira plus pour lui que pour ceux qui étaient restés en disant : « Mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
AIMER !
« AIMER, c’est apporter du BONHEUR en semant de la JOIE ! »
Françoise
LUNDI 9 DECEMBRE 2024
« AVEC TOI, MARIE, J’AI DIT « OUI » ET MON CŒUR EXULTE DE JOIE » !
La solennité de l’Immaculée conception de la Vierge Marie, reconnue par le Pape Pie IX en 1954 est fixée au 8 décembre cependant, comme ce fut le cas hier, ce jour est un dimanche du temps de l’Avent, la célébration de cette solennité est reportée au lendemain 9 décembre ! c‘est donc ce soir que sera célébrée cette solennité par une messe au cours de laquelle nous prierons pour mon époux Jacky dont nous fêtons aujourd’hui le 4ème anniversaire de ses obsèques !
La liturgie de cette messe nous propose en première lecture, ce passage de la Genèse : Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » L’homme répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme répondit en accusant sa femme de lui avoir donné du fruit de l’arbre et celle-ci accusa le serpent de l’avoir trompée ! Ainsi, lorsque Adam eut mangé du fruit de l’arbre défendu, en entendant la voix de Dieu, éprouva un profond malaise et reconnaissant son acte de désobéissance comme une faute qui coupait sa relation à Dieu, il prit peur et n’osant se montrer tel qu’il était aux, yeux de Dieu, il prit conscience de sa nudité et se cacha !
Il me semble que plus que sa désobéissance, sa véritable faute a été son manque de Foi en Dieu, pensant qu’il pouvait se cacher à ses yeux et voulant se justifier, il rejeta la faute sur Ève qui à son tour, accusa le serpent ! C’est cette faute qui est à l’origine du péché originel dont nous avons hérité de cette première femme, Ève, mère de tous les vivants et qui entraîne dans la mort ! C’est pourquoi, il n’est de juste sur terre au point de faire le bien sans avoir jamais péché !
LA HONTE !
Avoir honte de nos péchés, c’est commettre le péché d’orgueil de ne pas nous reconnaître pécheur Et de ne pas croire en l’infinie Miséricorde de Dieu,
Car Il ne refuse pas un cœur brisé et broyé !
Cependant pour réparer cette malédiction du péché entré dans le monde par un seul homme et transmis à tous par une seule femme, Dieu a donné son Fils pour que l’obéissance d’un seul, conduise tous les hommes à la justification qui donne la vie par l’obéissance d’une seule femme vierge, préservée du péché !
C’est ce que nous révèle l’Évangile de saint Luc : En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Ainsi, c’est le « OUI » de Marie qui par son obéissance en toute humilité a fait de tous les hommes des fils adoptifs par Celui qui la choisie pour Mère, faisant de nous ses enfants ! Comme le dit saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens : Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé ! Ainsi, Dieu a un projet pour chacun de nous qui avons d’avance espéré dans le Christ, il a voulu que, reconnaissant ce qu’il attend de nous, nous vivions à la louange de sa gloire en répondant à son appel par le « OUI » de Marie !
EXULTATION !
« Comme Toi, Marie, Je suis comblée de Grâces ! Comme Toi, j’ai dit « Oui » !
Avec Toi, Ô Marie,Le Seigneur fait pour moi des Merveilles
Et mon cœur exulte de joie !
Saint est son Nom ! »
Françoise
DIMANCHE 8 DECEMBRE 2024
« CRIONS À TRAVERS LE DÉSERT : « IL EST TEMPS DE LEVER LES YEUX VERS CE MONDE QUI VIENT » !
Aujourd’hui en ce deuxième dimanche de l’Avent, la première lecture du Livre de Baruch, ami du Prophète Jérémie, est un message d’Espérance annonçant à Jérusalem : « Quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, Dieu va déployer ta splendeur partout sous le ciel, car Dieu, pour toujours, te donnera ces noms : « Paix-de-la-justice » et « Gloire-de-la-piété-envers-Dieu ». Car Dieu a décidé que les hautes montagnes et les collines éternelles seraient abaissées, et que les vallées seraient comblées : ainsi la terre sera aplanie, afin qu’Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu. Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, avec sa miséricorde et sa justice.
C’est l’accomplissement de cette prophétie qui nous est rapportée aujourd’hui dans l’Évangile de Luc. L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée et Hérode au pouvoir en Galilée, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu.
En effet, Jean est bien celui que Dieu avait choisi pour annoncer la venue de son Fils bien-aimé qu’il envoyait pour conduire Israël dans la Joie, à la lumière de sa gloire, avec sa miséricorde et sa justice ! Cependant il fallait pour cela, préparer la route au Seigneur en invitant tous ceux qui le suivaient à travers le désert, à vider leurs cœurs de leurs péchés par un baptême de conversion !
Ce temps de l’Avent, que nous vivons actuellement, rappelle cette période où les Juifs attendaient la venue du Messie tant espéré ! Comme nous le faisons habituellement lorsque nous attendons un heureux évènement, que ce soit la venue d’un enfant ou celle d’une personne importante qui doit nous rendre visite, nous vidons la maison de tout ce qui encombre pour ne garder que ce qui est utile et faire en sorte que l’intérieur soit agréable et accueillant dans un décor agréable par sa simplicité !
Ainsi ce temps liturgique nous invite à préparer le chemin de notre cœur en le tournant vers le Seigneur en mémoire de cet avènement ! Il est en effet temps de lever les yeux vers ce monde qui vient, le regard tourné vers les réalités d’en-haut et non plus celles de la terre auxquelles sont attachés un grand nombre de personnes pour qui cet événement de Noël ne représente qu’une période festive où l’on offre des cadeaux espérant en recevoir en retour ! Beaucoup décorent l’extérieur de leur maison et s’y prennent longtemps à l’avance, ajoutant chaque année de nouvelles guirlandes lumineuses pour attirer l’admiration des visiteurs ! Cette motivation leur fait oublier la raison principale de cet événement dont la plupart ne connaissent pas l’origine pour lequel la forme a pris le pas sur le fond !
C’est à nous, baptisés dans l’Esprit d’être, à l’instar de Jean le Baptiste, des voix qui crient à travers ce désert de l’indifférence : « Préparez à travers le désert les chemins du Seigneur, écoutez, veillez, ouvrez vos cœurs, car il vient le Sauveur ! »
Et comme le dit saint Paul dans sa lettre adressée aux Philippiens, je m’adresse à vous aujourd’hui en disant : « Frères et sœurs, à tout moment, chaque fois que je prie pour vous tous, quand je vais du côté de Marie, c’est avec joie que je le fais, à cause de votre communion avec moi, pour l’annonce de l’Évangile. Dieu est témoin de ma vive affection pour vous tous dans la tendresse du Christ Jésus. Et, dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important. Ainsi, serez-vous purs et irréprochables pour le jour du Christ ! » Ainsi, quand il viendra nous pourrons proclamer la Nouvelle !
DIEU A VISITÉ SON PEUPLE !
Il a envoyé son Fils dans notre belle paroisse, ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! Cette Oasis d’eau vive, source d’Amour au milieu du désert de ce monde enflammé, vient redonner vigueur aux membres apaisés, avant de les porter à nouveau sur la route de l’Espérance qui mène à la Cité Céleste ! Dans ce coin de Paix, qui donne un avant-goût de Paradis, il n’y a plus ni riche ni pauvre, ni malade ni bien portant, ni faible ni fort, ni grand ni petit, chacun vient partager la peine de celui qui pleure et la joie de celui qui rit ! Ainsi, changeant leur deuil en allégresse, jeunes et vieux se réjouissent ensemble !
Françoise
SAMEDI 7 DECEMBRE 2024
« NOUS SOMMES LES PIERRES VIVANTES DONT L’ÉGLISE A BESOIN » !
Dans la première lecture d’aujourd’hui, le Prophète Isaïe annonce : Ainsi parle le Seigneur, le Dieu saint d’Israël : Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, tu ne pleureras jamais plus. À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. La lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, – autant que sept jours de lumière – le jour où le Seigneur pansera les plaies de son peuple et guérira ses meurtrissures.
Il me semble que ce message de consolation est corroboré par celui de Jean dans l’Apocalypse : J’ai vu aussi les morts, les grands et les petits, debout devant le Trône. D’après ce qui était écrit dans les livres, les morts furent jugés selon leurs actes. Puis la Mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu – l’étang de feu, c’est la seconde mort. Et si quelqu’un ne se trouvait pas inscrit dans le livre de la vie, il était précipité dans l’étang de feu. Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Il s’agit bien en effet d’un message d’Espérance pour tous ceux qui sont restés fidèles à la Parole de Dieu et dont le nom est inscrit dans le Livre de la Vie ! C’est pourquoi nous n’avons rien à craindre lorsque la colère de Dieu s’abattra sur la terre car il est dit dans le Psaume 46 : Le Seigneur rebâtit Jérusalem, il rassemble les déportés d’Israël.
Ainsi qu’il est écrit dans l’Évangile de Matthieu : En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il compare cette foule à une moisson abondante mais qui risque de sécher en raison du manque d’ouvriers pour en récolter les fruits ! La moisson représente la multitude de ceux qui sont mûrs pour entrer dans le Royaume de Cieux mais qui n’ont personne pour leur montrer le chemin ! C’est la raison pour laquelle, Jésus a choisi, parmi ses disciples, douze Apôtres qu’il a envoyés vers les brebis perdues d’Israël, c’est-à-dire le peuple Juif, en proclamant que le Royaume des Cieux est tout proche afin de faire de ce peuple les premières pierres vivantes de l’Église dont ils sont les fondations ! Cette Église dont Jésus avait révélé à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » Ainsi, construite sur le roc, cette construction qu’est l’Église ne risque pas de s’écrouler malgré les nombreuses tempêtes et orages qu’elle traverse depuis plus de deux mille ans !
« FORCE MÉRITOIRE » !
« Ce n’est pas à cause de nos mérites que Jésus nous choisit pour la mission, mais en raison de nos fragilités, Afin que notre « OUI » fasse de celles-ci une force méritoire » !
La réouverture de Notre Dame de Paris que nous célébrons aujourd’hui m’apparaît comme la préfiguration de la renaissance de l’Église qui, malgré la tourmente dans laquelle elle est plongée, reste ancrée sur ses fondations ! C’est pourquoi la résurrection de Notre Dame est un merveilleux signe d’Espérance pour notre résurrection, si nous avons conscience d’être les pierres vivantes qui contribuent à reconstruire l’Église, Corps du Christ dont nous sommes les membres ! Et ce n’est qu’en acceptant de nous laisser tailler et rassembler à la place qui nous est réservée par le Maître d’œuvre, que nous pourrons contribuer à restaurer cette construction indestructible bâtie sur le Royaume de Dieu !
Il est donc nécessaire pour mener à bien cette construction d’envoyer de nombreux ouvriers à la recherche des pierres de taille, dans le monde entier car la construction ne sera achevée que lorsque toutes les pierres auront accepté d’être taillées pour s’élever en un seul Corps, l’Église du Christ !
TENTATION-ÉPREUVE !
Tout ce qui arrive est voulu par Dieu et si le mal ne peut venir de Lui, il est indirectement permis par Lui Afin que, transformant la tentation en épreuve, il nous donne le moyen de la supporter, et d’en faire sortir le bien, Par la vertu de l’humilité qui nous fait grandir, En nous rendant plus fort !
ESPÉRER CONTRE TOUTE ESPÉRANCE !
C’est quand tout semble perdu qu’il est urgent d’espérer, car si Dieu nous nous imposera jamais son aideIl ne la refusera jamais à ceux qui la lui demandent !
Françoise
VENDREDI 6 DECEMBRE 2024
« QUE TOUT SE PASSE POUR VOUS SELON VOTRE FOI » !
Dans l’Évangile de Matthieu nous lisons : En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles s’approchèrent de lui, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
Le cri de ces deux aveugles : « Prends pitié de nous, fils de David ! » montre qu’ils connaissaient Jésus, et sans l’avoir vu, Ils avaient confiance dans ce Messie tant attendu ! A la différence de l’aveugle à qui Jésus avait demandé : « Que veux-tu que je fasse pour toi et qui avait répondu : « Seigneur, que je voie ! » Il me semble voir dans le cri de ces deux hommes est un appel à la miséricorde de Jésus, en qui ils ont toute confiance, le laissant agir selon sa volonté, pour les guérir de leur infirmité sans préciser s’il s’agissait de celle du corps ou de l’âme ! C’est pourquoi, voyant leur Foi, Jésus toucha leurs yeux et leurs yeux s’ouvrirent !
Ainsi, en leur ouvrant les yeux du corps, Jésus leur a ouvert les yeux du cœur qui lui ont permis de voir son visage ! Combien d’entre nous souhaiteraient voir le visage de Jésus, pensant le voir avec leurs yeux sans reconnaître leur infirmité ! Car on ne peut voir son visage qu’avec le cœur, comme l’a dit Antoine de St Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ! » Malheureusement beaucoup de chrétiens n’ont pas conscience de leur aveuglement, persuadés qu’ils verront Dieu au bout de la route sur laquelle ils marchent, en regardant droit devant eux, sans voir l’homme, roué de coups par des bandits, laissé à moitié mort sur le bord de la route, ni l’aveugle et l’infirme qui attendent leur aide pour les porter sur le chemin !
Ils ne savent pas que Dieu se cache dans tout ce qui est petit et misérable, comme cette femme vers qui je m’approchais et qui m’a dit : « Personne ne me voit, personne ne m’aime ! » alors, il m’a semblé voir sur son visage un visage du Christ que je ne connaissais pas et quand je lui ai donné un morceau de pain, dans son visage ému, j’ai reconnu Jésus ! C’est par ma Foi que Jésus a ouvert les yeux de mon cœur pour le reconnaître au-delà des apparences ! Et bien que ma Foi ne soit pas plus grande qu’une graine de moutarde, c’est grâce à sa force que je peux accomplir des choses qui me paraissaient impossibles ! C’est pourquoi il m’arrive de m’émerveiller de ce que le Seigneur fait pour moi et dans mon enthousiasme, je ne peux m’empêcher de partager ma Joie ! Cependant, il ne faut pas croire qu’il fait pour moi tout ce que je lui demande, mais je le laisse faire de moi ce qu’il veut et non ce que j’espère, en m’abandonnant à sa Volonté !
SANS LUI NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !
Quand le Seigneur nous demande quelque chose qui nous paraît impossible,Il ne peut rien nous refuser si on lui demande son aide pour accomplir sa Volonté !
SANS LUI VOUS NOUS NE POUVONS RIEN FAIRE !
"Lorsqu’une personne s'extasie devant nous, n’oublions pas que, qui que nous soyons et quels que soient nos talents, Nous ne sommes que des instruments dans la Main de Dieu et qu'un violon sans son musicien reste muet !"
LA FOI
« La Foi naît dans l’incertitude mais se perd dans les habitudes !Elle est le fruit d’une quête incessante du sens de notre existence ! »
HABITUDE DES HABITUDES !
« Il est bon de prendre des habitudes pour ordonner sa vie et lui donner du sens, Mais il est essentiel d’en changer lorsque celles-ci deviennent une habitude dont on a oublié le sens ! »
Françoise
JEUDI 5 DECEMBRE 2024
« LE SEIGNEUR TON DIEU EST AVEC TOI, PARTOUT OŬ TU IRAS » !
Dans l’Évangile de Matthieu, aujourd’hui il est écrit : En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. »
En effet, beaucoup se prétendent chrétiens parce qu’ils se retrouvent dans des grands rassemblements pour louer Dieu en levant les mains avec des chants de joie ! ou parce qu’ils ne manqueraient la messe sous aucun prétexte ! Ils invoquent le Seigneur pour lui demander la Paix dans le monde ou pour qu’il fasse leur volonté en leur accordant ce qu’ils lui demandent et ils se plaignent de ne pas être exaucés ! Certains passent leur temps à pèleriner dans les sanctuaires, quand d’autres se sentent investis d’un message de la Vierge donnant des instructions pour éviter le chaos !
Il me semble que le vrai chrétien est celui qui appartient au Christ en suivant l’exemple de Celui qui a fait la Volonté de son Père ! En effet, Jésus, Fils de Dieu n’a pas agi selon sa propre volonté mais par obéissance à sa Parole ! Ainsi avant d’agir il passait beaucoup de temps en prière pour demander à son Père : « Que veux-tu que je fasse ? » puis, s’abandonnant à sa Volonté, il mettait ses paroles en pratique !
Lorsque nous prions, ce n’est pas pour demander que le Seigneur fasse notre volonté mais qu’il nous donne la volonté de s’abandonner à la sienne, comme je l’ai fait la veille de la mort de Jacky en disant : Seigneur que ma volonté soit la tienne, si ce n’est pas le cas donne-moi la force de l’accepter ! Et cette force nous est donnée par l’Esprit Saint, sans qui nous ne pourrions rien faire ! Depuis ce jour je n’ai plus peur d’affronter les épreuves car il est toujours avec moi où que j’aille et quoi que je fasse ! Rien n’est plus facile lorsqu’on écoute la parole que Dieu nous révèle dans les Écritures de chaque jour et qu’on la garde dans son cœur pour la mettre en pratique ! Ne soyons pas comme ceux qui disent et ne font pas !
Il ne s’agit pas, comme le font certains, d’ouvrir une bible en mettant son doigt au hasard pour entendre ce que Dieu veut nous dire, car en sortant un mot ou une phrase de son contexte, nous pouvons lui faire dire ce que nous avons envie d’entendre c’est pourquoi, nous ne pouvons entendre ce que Dieu veut nous dire, qu’en demandant à l’Esprit Saint de débarrasser notre cœur de toutes les pensées et les bruits parasitent qui l’encombrent ! Alors, nous laissant conduire par l’Esprit, notre vie sera comparable à une maison construite sur le roc : La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. » C‘est ainsi que je peux résister chaque jour aux épreuves que le Seigneur m’envoie pour tester ma confiance car, en le laissant faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espère, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! Alors, saisie par le Christ, je ne suis plus tout à fait de ce monde, que je ne regarde plus simplement d’une manière humaine en me demandant « Pourquoi ? » mais à la manière de Dieu en disant : « Parce que ! »
« TOUT EN DIEU » !
Je ne suis rien d’autre qu’un pantin entre les mains de Dieu,
Le laissant faire de moi tout ce qu’il veut Pour être là, où il y a besoin !
Et lorsque je faiblis, seule, sa grâce me suffit !
Alors je fais le vœu de vivre « Tout en Dieu » !
LES ÉPREUVES D’AMOUR !
« Les « Épreuves » que le Seigneur nous envoie sont des « Preuves » d’Amour Car lorsque nous les acceptons, Il nous aide à les traverser, transformant nos échelles En passerelles pour accéder à son Royaume ! »
Françoise
MERCREDI 4 DECEMBRE 2024
« CONSOLATION » !
Aujourd’hui, dans la lecture du Prophète Isaïe, il est écrit : En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Quelle joie pour moi d’entendre ces paroles de Consolation de la part du Seigneur, aujourd’hui 4 décembre où je fête, en ce jour, le 4ème anniversaire du départ de Jacky vers le Père ! En effet, c’est bien une fête puisqu’il s’agit de son entrée dans la Vie sur la montagne du Seigneur qui, changeant mon deuil en une danse, a fait disparaître le voile de tristesse qui m’enveloppait en essuyant les larmes sur mon visage ! Comment pourrais-je être triste en voyant le visage bienheureux de mon époux bien-aimé, au moment de franchir le seuil de sa dernière demeure ! Lui qui n’avait pas eu de parents, il allait enfin voir le visage de son Créateur et celui de sa Mère ! C’est d’ailleurs à celle-ci qu’il m’a confiée la veille de sa mort en disant : « Va, du côté de Marie ! » ce que je fais tous les jours depuis cette date mémorable ! Et je ne peux que constater à quel point maman disait vrai dans cette prière : « Si le grain ne meurt au fond de la terre, adieu la moisson pour les lendemains ! … » car, depuis ce jour j’en reçois les fruits en abondance !
Je ne peux m’empêcher de comparer notre vie sur terre à celle d’un enfant dans le sein de sa mère ! En effet, cet enfant, alors qu’il n’est encore qu’un fœtus, est en période de gestation, dépendant essentiellement de sa mère qui le nourrit et le protège jusqu’à la fin de ce temps de neuf mois, où il quitte cet univers protégé pour entrer dans une vie nouvelle qu’il n’aurait jamais pu imaginer ! C’est là que dans un milieu favorisé, entouré de lumière, il découvre les merveilles de la création mais aussi les contraintes d’une vie de liberté et d’indépendance au milieu de personnes qui ne partagent pas le même point de vue et dont les différences entraînent des jalousies qui sont cause de conflits déjà au sein des familles pour s’étendre aux différents pays du monde par des actes de violence et de guerres qui conduisent notre terre dans la confusion qui mène notre monde au chaos définitif de la fin des temps ! Toute cette période dont nous ne connaissons ni le jour ni l’heure est semblable à une période de gestation au sein de notre mère nourricière, la terre qui, le moment venu nous expulsera de ce monde, dans les douleurs de l’enfantement pour entrer dans un monde nouveau et une Vie Nouvelle dont le Bonheur Éternel promis est inimaginable à notre nature humaine !
Pourtant, l’Évangile de Mattieu qui nous est proposé aujourd’hui, nous donne un aperçu de ce que sera cette vie si nous suivons son exemple ! En ce temps-là, Jésus gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration et rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus, voyant cette foule, dit à ses disciples : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » Il prit les sept pains et quelques petits poissons, rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. »
Ceci nous montre la toute puissance de Dieu qui à partir du peu que l’on a peut accomplir des merveilles comme il le fait pour mois chaque jour, lorsqu’avec le peu qu’il me reste dans mon frigo, en me tournant vers Lui, je trouve le moyen de faire un plat dont après être rassasiée, il me reste à manger pour deux ou trois jours ! Comme ce jour où je n’avais dans mon frigo qu’un pot de gelée de coing et dans mon congélateur une seule boîte de rhubarbe congelée avec laquelle j’ai fait une compote que j’ai mélangée à la gelée de coing, puis ajoutant de la farine et du bicarbonate de soude, j’ai réalisé un délicieux gâteau aux airs de pain d’épice que j’ai eu le plaisir de savourer pendant trois jours ! Lorsque j’ai raconté cette histoire à une amie de l’Oasis, elle s’est écriée : « Mais, c’est la multiplication des pains ! »
CE N’EST PLUS MOI QUI VIS !
Depuis que je laisse Jésus faire de moi ce qu’Il veut et non ce que j’espèreJe ne fais plus ce que j’aime, je fais ce qu’Il me dit
Et J’aime ce que je fais !Je ne mange plus ce que j’aime, je mange ce que j’aie
Et j’aime ce que je mange !
Françoise
MARDI 3 DECEMBRE 2024
« OSONS EN FAIRE DAVANTAGE » !
Nous fêtons aujourd’hui saint François Xavier, ce grand missionnaire parti en Inde et au Japon pour annoncer le Christ en Extrême Orient avec la devise qui a conduit sa vie : « Davantage ! » Rien n’était satisfaisant pour ce disciple d’Ignace de Loyola qui voulait en faire toujours plus, ce qui a fait de lui avec sainte Thérèse le patron des missions ! Voici quelques extraits de ses lettres à saint Ignace entre 1542 et 1544 :
Nous sommes allés à des villages de néophytes, baptisés voici peu d’années. Les chrétiens indigènes, privés de prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont chrétiens. Il n’y a personne pour leur célébrer les sacrements ; personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les commandements de Dieu. Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j’ai commencé à saisir que le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint, je leur inculquais le Symbole des Apôtres. J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons chrétiens.
Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des chrétiens. J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! » De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés ! Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras !
La liturgie d’aujourd’hui nous propose en première lecture, le Livre d’Isaïe où il est écrit : En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur qui lui inspirera la crainte du Seigneur !
Et dans l’Évangile de saint Luc nous lisons : À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit :« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
En effet, ce ne sont pas les études universitaires qui apportent l’esprit de sagesse et de discernement, de conseil et de force, seul l’Esprit Saint peut inspirer la connaissance et la crainte du Seigneur quand il repose sur ceux qui ne savent rien, sinon qu’ils sont chrétiens ! Malheureusement, aujourd’hui encore beaucoup de chrétiens, après de grandes études, notamment de théologie s’engagent dans l’Église, persuadés d’avoir une sagesse et un savoir suffisants pour enseigner ce qu’ils ont appris, sans qu’ils aient besoin d’en faire davantage, à l’instar du jeune homme riche qui observait les commandements depuis sa jeunesse, mais qui n’était pas prêt à en faire davantage quand Jésus lui proposa de vendre tous ses biens pour le suivre ! Bien que les études ne soient pas un obstacle, au contraire, cependant il n’est pas nécessaire d’avoir appris pour connaître le Christ, comme nous le montre la réponse de Pierre à Jésus qui lui demandait : « Pour toi qui suis-je ? » Quand il répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! » Jésus déclara : « « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »
Personnellement, je peux témoigner que, n’ayant pas fait d’études, je n’ai rien appris et je ne sais pas grand-chose, mais je connais ce que me révèle chaque jour la parole de Dieu, quand l’Esprit du Seigneur repose sur moi ! Cependant, pour que mon cœur exulte de joie, il me faut en faire davantage en partageant avec vous cette Joie de l’Évangile afin que vos yeux soient heureux de voir ce que je vois !
SAVOIR ET CONNAISSANCE !
"Le "Savoir" ne laisse pas de place au doute mais la "Connaissance" est le fruit de la Foi !"« On ne sait que ce que l’on a appris, mais on connaît ce que l’on a reçu ! »
Françoise
LUNDI 2 DECEMBRE 2024
« À L’UN JE DIS, « VA » ET IL VA, À L’AUTRE « FAIS CECI » ET IL LE FAIT » ! L’Évangile d’aujourd’hui nous rapporte l’histoire du Centurion qui s’approcha de Jésus et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. »
Ce passage qui est très connu comme la plupart de ceux que nous lisons chaque jour d’une année liturgique nous fait chaque fois découvrir un message nouveau ! En effet nous mettons souvent l’accent sur la Foi du Centurion qui met sa confiance dans l’autorité de Jésus, reconnaissant qu’il suffit de sa parole pour que son serviteur soit guéri, sans qu’il ait besoin de se déplacer lui-même ! C’est cette Foi que nous affirmons avant de recevoir le corps du Christ dans son Eucharistie en disant : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ! »
Il m’est arrivé de rencontrer des personnes qui me disaient : « Je ne sais pas si je suis digne d’aller communier ! » Bien sûr, je ne connais pas l’état de leur cœur mais à part ceux qui ont commis un acte grave qu’il leur faut confesser pour recevoir le sacrement de réconciliation avant de faire entrer Jésus dans leur cœur, aucun de nous n’est digne de le recevoir, mais nous croyons, comme le Centurion, qu’il suffit d’une parole pour que nous soyons guéris ! C’est même sa présence en nous qui nous donne la force de nous convertir, car sans Lui nous ne pouvons rien faire !
Mais aujourd’hui, je m’intéresse davantage à ce qui fit l’admiration de Jésus dans ce qu’a déclaré le Centurion : Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Il reconnaît en effet que c’est par obéissance aux ordres qu’il a reçus d’une autorité supérieure, qu’il soumet lui-même ses soldats en précisant à l’un et à l’autre ce qu’ils doivent faire pour que toutes les tâches soient accomplies ! Cela signifie qu’il a une entière confiance dans ceux qui sont soumis à son autorité ! Il sait en effet que ce qu’il demande sera fait selon les ordres donnés, sans qu’il ait besoin d’intervenir lui-même !
Ceci est l’exemple même d’une bonne coordination entre les membres d’un corps où la tête donne à ceux qui sont soumis à son autorité, le pouvoir de déléguer des responsabilités afin de répartir les tâches selon la mesure du don fait par le Christ, à chacun d’entre nous ! De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude. Je vous le dis, j’en témoigne dans le Seigneur : vous ne devez plus vous conduire comme les païens qui se laissent guider par le néant de leur pensée. (St Paul)
Ainsi lorsque nous nous engageons bénévolement dans une action, c’est que nous le voulons bien ! C’est donc que nous acceptons librement de nous soumettre à l’autorité, en respectant les ordres donnés par cette autorité qui répartit les tâches entre les serviteurs, dans une relation de confiance, avec la certitude que le service demandé à chacun sera fait selon l’ordre donné ! Telles sont les instructions que nous avons reçues du Seigneur qui donne entre nous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant ! Voici comment il faut nous conduire pour plaire à Dieu ; et c’est ainsi que nous nous conduisons déjà. (St Paul)
Cependant pour mieux vivre ensemble, il nous faut encore faire de nouveaux progrès, En faisant aux autres ce que nous aimerions qu’ils fassent pour nous !
LE PIÈGE DE L’ORGUEIL !
Lorsqu’une personne nous paraît sans défaut, n’oublions pas qu’il n’est de juste sur terre Au point de faire le bien sans avoir jamais péché et que personne n’est parfait ! Car cela peut être une ruse de l’adversaire pour que, par notre complicité, Cette personne surestimée tombe dans ses filets, Prise au piège de l’orgueil !
Françoise
DIMANCHE 1er DECEMBRE 2024
« ENCORE UN PEU DE TEMPS ET VOUS ME REVERREZ » !
Aujourd’hui, en ce premier dimanche de l’Avent, c‘est avec les mots de cette lettre de saint Paul aux Thessaloniciens que je vous adresse cette prière : Frères, que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que j’aie pour vous. Et qu’ainsi il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen.
En effet, nous savons qu’il est déjà venu une première fois en s’abaissant jusqu’à nous dans l’humilité d’une crèche et qu’après une traversée du désert où il a rencontré le diable, il a reçu le Baptême dans lequel l’Esprit du Seigneur est descendu sur Lui en disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Cette voix descendue du ciel était pour Lui la confirmation qu’il était bien le Fils de Dieu et l’accomplissement de la parole adressée à la Maison d’Israël et à la maison de Juda, annoncée par le Prophète Jérémie : En ces jours-là, en ce temps-là, je ferai germer pour David un Germe de justice, et il exercera dans le pays le droit et la justice. En ces jours-là, Juda sera sauvé, Jérusalem habitera en sécurité, et voici comment on la nommera : « Le-Seigneur-est-notre-justice. »
Cependant, après avoir accompli sa mission en donnant sa vie, en ressuscitant pour sauver le monde, il devait disparaître à nos yeux, ainsi qu’il l’avait dit : « Il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; encore un peu de temps, et vous me reverrez. Parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. »
En effet, il fallait qu’il parte pour envoyer sur ses disciples, l’Esprit Saint que nous recevons au baptême et qui fait de nous des enfants de Dieu ! Ainsi, à l’image de son Fils nous devenons prêtres, prophètes et rois pour annoncer la Bonne Nouvelle que le Royaume de Dieu est proche ! Encore un peu de temps et le Christ reviendra dans la Gloire pour juger les vivants et les morts !
C’est pourquoi nous dit saint Paul, nous avons appris comment il faut nous conduire pour plaire à Dieu et c’est ainsi que nous nous conduisons déjà ! Mais nous avons encore beaucoup de progrès à faire pour atteindre la perfection ! En effet, nous savons bien quelles instructions nous ont été données de la part du Seigneur Jésus. Celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. Nous donc, nous serons parfaits comme notre Père céleste est parfait ! Alors, le jour où l’on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire, nous serons dans la Joie, car nous le verrons face à face !
OYEZ, OYEZ, LA GRANDE NOUVELLE !
Dieu a visité son peuple ! Il a envoyé son Fils dans notre belle paroisse, ouverte, chaleureuse et fraternelle qui vit de l’Amour de Dieu et le partage ! Cette Oasis d’eau vive, source d’Amour au milieu du désert de ce monde enflammé, vient redonner vigueur aux membres apaisés, avant de les porter à nouveau sur la route de l’Espérance qui mène à la Cité Céleste ! Dans ce coin de Paix, qui donne un avant-goût de Paradis, il n’y a plus ni riche ni pauvre, ni malade ni bien portant, ni faible ni fort, ni grand ni petit, chacun vient partager la peine de celui qui pleure et la joie de celui qui rit ! Ainsi, changeant leur deuil en allégresse, jeunes et vieux se réjouissent ensemble ! Et dans cette Oasis, envahie de fraîcheur j’ai rencontré Jésus !
LE LIVRE DE LA LOI !
Le Livre de la Loi est le Livre de la Vie qu’il nous faut garder sur nos lèvresPour y lire chaque jour une page nouvelle de la Parole de DieuQui nous fera connaître en marchant avec lui,Partout où nous irons, l’itinéraire à suivre !
Françoise
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